Italjet 350T: un moteur...Deux poids deux mesures!

Bonjour,
J'ai acheté sur ebay la revue Motociclismo de juin 82 qui fait un essai tres complet de la 350T.
Une page tres complete de caracteristiques technique mais surtout un paragraphe concernant la lubrification qui questionne! Il est dit textuellement (traduction de l'italien):
Boite et embrayage 1,250litre d'huile 15w50 pour moteurs avec numero de serie cadre jusqu'a 30507 et 2 litres pour numeros cadres suivant!!!
Sachant d'apres leurs dire qu'une premiere serie a ete commercialisée a partir d'avril 81 et une deuxieme serie a partir de janvier 82.

La premiere info importante c'est que l'on connait la quantitée d'huile a mettre en fonction de son numero de serie mais ce qui est curieux c'est que lorsque l'on compare (visuellement) les bas moteurs des serie 1 (celles qui ont le silencieux" type Bul "couleur vert) et les series 2,ils ont l'air vraiment identiques....Il serait interressant de trouver une explication...la question est posée!

comme quoi il faut se mefier des apparences !!! lorsque l'on regarde les moteurs Fantic meme constatation lorsque l'on regarde les 240 et les 300 meme moteur !! faux le 300 est legerement plus gros au niveau de l'embrayage  , du coup les carters n'ont pas la meme contenance ! peut etre le meme truc sur la Italjet

Le problème, c'est qu'il n'existe pas qu'une seule méthode pour déterminer le niveau d'huile "correct" pour toutes les boites.

D'une part, parce tous les types de boites sont différents ne fut-ce qu'en fonction de leur position par rapport au moteur qui les entraine et la transmission qui leur est accouplée.

D'autre part, il y a une multitude d'éléments qui entre en ligne de compte, notamment la forme et la taille des pignons (coupe des dents), leur vitesse de rotation, le volume et la forme du carter.

Les constructeurs doivent bien s'amuser en phase de tests... Enfin, maintenant, les simulations faites par ordinateur doivent bien aider !

Pour les vieilles mécaniques, on peut cependant faire une estimation qui peut être utile en cas d'absence totale d'information sur la quantité d'huile ou de moyen prévu de contrôle du niveau. 

Ce qu'il faut retenir sur nos boites "trial" (comme sur beaucoup d'autres), c'est qu'elles sont lubrifiées par barbotage. Les pignons qui trempent dans l'huile se chargeant en tournant de projeter cette huile là où il faut.

Sachant cela, il est logique de penser que le niveau d'huile minimum ce trouvera sur un niveau "moyen" situé au bas des pignons (dents immergées) se trouvant sur l'axe le plus bas. Et le niveau maximum, juste sous le niveau de cet axe. Entre ces deux niveaux, on est au moins dans le "bon".

Le "barbotage" est un système simple et très efficace, mais il peut engendrer des problèmes si on met trop d'huile...

Il faut savoir que le barbotage excessif peut induire des pertes jusque 30% du rendement !
Et que l'huile se dilate à chaud, ce qui peut entrainer une rupture des joints en cas de surpression.

C'est évidemment beaucoup moins critique sur nos vieilles brêles que sur les "modernes" qui ont des carters bien plus petits et plus ajustés, de plus faibles quantités d'huile et sur lesquelles il est d'autant plus impératif de respecter la quantité exacte.

 

d'ou l'intérêt d'un reniflard , au moins on sauve les joints  !