Initiation à la technique des marches pour les anciennes

= La technique des marches pour les anciennes " =

Que les pro me pardonnent ce qui suit

Pour les autres, il m’arrive encore de temps en temps de faire bénéficier quelques jeunes surpris de ne pas pouvoir exécuter jumps et cabris sur une ancienne de ma vieille expérience !

Le constat : les anciennes ne se « jumpent » pas… trop lourdes s’il n’y a pas de quoi faire un gros appel.

Il faut donc revenir à la technique « classique », celle qui marche (!) sur les obstacles ne présentant pas de gros surplomb tels que rochers et troncs

Le " bump – hop » !

L'idée est la suivante : comment s'y prendre pour déposer délicatement un ballon au sommet d'un mur après l'avoir fait rebondir au pied de celui-ci  ???

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Transcription au trial :

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Séquence :

On commence le mouvement par un appel / prise d'élan (1er coup de gaz)

Puis, avant que le jump n'ait le temps de s'épanouir - et sans reprendre sa respiration - on met une bonne beigne dans l'obstacle... Yeah !   (c’est le temps du 2nd coup de gaz qui donne l'impulsion la plus efficace : au maximum de la compression des suspensions avant et arrière)

Plus l'obstacle sera haut, plus on tapera fort et bas (entre la moitié et le tiers de sa hauteur... pas plus bas)

On cumule ainsi TOUT (!) ce que l'on peut emmagasiner d'énergie élastique : suspensions, pneus, muscles et même le cadre de la moto... (si... si! J'ai vu un bras oscillant de TY se casser en deux contre une marche de 1m70   )   => Il vaut mieux avoir des jambes et des reins solides)


On dirige ensuite le rebond vers le sommet de la marche en étendant son corps le plus haut possible (si on laisse le corps partir en arrière... c'est le looping  assuré ! – Si les coudes fléchissent et si le buste part en avant... on se mange la marche avec les dents     )

Dès que l'on sent que la moto monte à son tour (elle suit et pousse derrière vous !), l'astuce est de replier les jambes sous soi (pour faciliter son ascension) en écartant bien les genoux du réservoir (pour éviter d’être entraîné par un écart latéral de la moto) et de pousser le guidon vers l'avant dans le même mouvement


Tout n'est plus qu'affaire de timing : si vous êtes tonique, vous serez monté au plus haut possible... mais ne serez alors pas loin de la ruade et de sentir la boucle arrière du cadre venir caresser vos reins !

En cas de looping par l'avant (que du bonheur cet apprentissage!), éjectez vous en poussant sur les jambes et le guidon pour ne pas prendre la moto sur le dos ->  ajustez le mouvement lors de vos prochains essais en dosant la poussée sur les bras.

Après avoir consommé quelques guidons et garde-boue arrière, vous serez enfin arrivés en douceur au sommet de la marche, le pneu posé délicatement au bord du vide

Vous pourrez alors freiner, débrayer puis vous retourner... et de là haut contempler le monde d'en bas (et vos potes médusés par tant de maîtrise )

Voilà... Vous en savez maintenant autant que moi sur la technique du "bump-hop" apparue à la fin des années 70  

C'est bien parce que je vous aime bien... Parce qu'à mon âge... je ferai pas ça tous les soirs !

Rien a ajouter!pas mieux.......

merci pour le partage de ton expérience   demain je mis mets